Cancer du poumon et pollution de l'air

Le cancer du poumon est la principale cause de décès dans les pays développés. En France, 3,6 % de cas de cancer du poumon sont attribuables aux particules fines (voir 1500 cas par an)¹. La majorité de ces décès sont évitables. Si le tabagisme reste la première cause de cancer du poumon, les cas de cancer du poumon chez les non-fumeurs sont en augmentation partout dans le monde, à cause de la pollution de l'air : la pollution de l'air (extérieur et intérieur) est responsable d'un cas de cancer du poumon sur 10².

Pour répondre à ce phénomène précis, une étude menée en septembre 2022 par le Francis Crick Institute de Londres a été lancée après qu’un afflux de non-fumeurs ait commencé à développer le cancer du poumon. Les résultats ont fourni des informations révolutionnaires sur la survenue du cancer du poumon chez les individus en bonne santé. Cela donne aux scientifiques un aperçu du lien entre le cancer du poumon et la pollution de l’air. Qu’est-ce que la pollution de l’air et comment provoque-t-elle le cancer du poumon ? Un purificateur d’air peut-il vous protéger des dangers de la pollution de l’air ? Découvrez ci-dessous.

Qu’est-ce que la pollution atmosphérique ?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la pollution de l’air comme un événement au cours duquel des substances nuisibles pour notre santé et/ou celle de la planète sont rejetées dans l’air que nous respirons. Il est constitué de minuscules particules solides et liquides en suspension dans dans celui-ci qui peuvent avoir diverses sources chimiques, physiques ou biologiques. Une chose reste confirmée : ces substances ont la capacité de modifier les caractéristiques naturelles de l’atmosphère. Certaines sources courantes de pollution atmosphérique sont les émissions des véhicules à moteur, des installations industrielles, des événements naturels comme les feux de forêt et de brousse, et les appareils de combustion domestiques comme ceux qui utilisent du bois et du gaz naturel³.

La carbonisation de combustibles fossiles contribue largement à la pollution atmosphérique et au changement climatique, ce qui signifie que trouver des solutions pour lutter contre la pollution atmosphérique soutiendrait directement les initiatives de lutte contre le changement climatique.

Selon l’OMS, 99 % de la population mondiale respire un air qui dépasse les limites de ses lignes directrices, ce qui signifie que nous respirons presque tous un air de mauvaise qualité. Les communautés à revenus faibles et moyens sont touchées de manière disproportionnée³.

Deux études révolutionnaires sur le cancer du poumon chez les non-fumeurs

Le cancer du poumon causé par la pollution atmosphérique a causé 300 000 décès en 2019 à l’échelle mondiale. Ce chiffre va continuer d’augmenter car les cas de cancer du poumon ont augmenté de 29,3 % entre 1990 et 2017⁶. 

Il existe plusieurs explications sur la manière dont la pollution de l’air intérieur et extérieur provoque le cancer. Une de ces explications affirme que ces minuscules particules de pollution atmosphérique pénètrent dans le corps par inhalation, s’accumulent dans les poumons et modifient la façon dont les cellules se répliquent. Cela provoque finalement des modifications de l’ADN et des mutations dans les cellules qui conduisent au cancer².

Une étude de long terme, menée par l'American Cancer Society, a débuté en 1982 et a collecté des données jusqu'au 31 décembre 1998. Plus de 1,2 million d'adultes ont participé à l'étude et ont dû remplir un questionnaire fournissant leurs données sur leurs facteurs de risque individuels (âge, sexe, race). , les antécédents de tabagisme, l'éducation et l'alimentation, pour n'en nommer que quelques-uns). L’étude a ensuite lié ces données sur les facteurs de risque aux données sur la pollution atmosphérique des zones métropolitaines des États-Unis, puis a combiné à cela les données sur l’état vital des participants et les causes de décès à la fin de l’étude. Les résultats ont démontré que chaque augmentation de 10 μg/m(3) des particules fines comme les PM2.5 entraînait une augmentation de 4 % de la mortalité toutes causes confondues (quelle qu’en soit la cause) ; une augmentation de 6 % de la mortalité cardio-pulmonaire ; et une augmentation de 8 % de la mortalité par cancer du poumon⁴. Cette étude a été l’une des premières du genre à établir un lien entre la pollution aux particules fines et la mortalité par cancer cardio-pulmonaire et du poumon, potentiellement due à des mutations cellulaires.

Ces dernières années, l’étude de septembre 2022 mentionnée au début de cet article, s’est concentrée sur le diagnostic des non-fumeurs atteints d’un cancer du poumon. Les scientifiques de l'Institut Francis Crick se sont concentrés sur les PM2.5, un type de pollution atmosphérique plus petit qu'un cheveu humain. L’étude a présenté les résultats suivants :

• Les endroits connaissant des niveaux de pollution atmosphérique élevés ont enregistré de nombreux cas de cancer non liés au tabagisme.
• Lorsque les PM2.5 sont présentes dans les poumons, elles provoquent la libération d'interleukine-1-bêta.
• Une fois la libération déclenchée, une inflammation est provoquée et les cellules des poumons sont activées afin de réparer les dommages.
• Acquise avec l'âge, une cellule sur 600 000 dans les poumons d'une personne de 50 ans contient déjà des mutations potentiellement cancéreuses ; ces cellules ne deviennent généralement cancéreuses qu'à la suite d'une interaction avec l'interleukine-1-bêta.⁵

Cela donne une certaine idée de la façon dont les personnes qui n’ont jamais fumé développent un cancer du poumon. Les mutations des cellules exposées aux signaux chimiques déclenchés par la pollution atmosphérique augmentent les taux de cancer du poumon. Les chercheurs travaillent sur une solution utilisant un médicament qui bloque ce déclenchement chimique, et les premiers résultats des essais sont prometteurs : les chercheurs ont pu stopper le développement du cancer chez des souris exposées à des particules⁵.

C'est une bonne nouvelle! Cependant, la meilleure façon d’éviter les mutations cellulaires inutiles est de réduire le problème à la source : nous devons nous attaquer aux dangers de la pollution atmosphérique.

Qui est plus vulnérable ?

La pollution de l’air a le plus grand impact sur les nourrissons et les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées (en particulier celles souffrant d’une maladie respiratoire, pulmonaire ou cardiaque préexistante). Sont également fortement exposés ceux qui vivent ou font de l'exercice à proximité de zones à forte pollution extérieure, comme les autoroutes ou les sites industriels.

En 2013, une fillette de 8 ans de la province chinoise du Jiangsu était l'une des plus jeunes personnes à recevoir un diagnostic de cancer du poumon dû à la pollution de l'air. Vivre près d’une route très fréquentée l’a exposée à des niveaux élevés de PM2.5. Un rapport du Quotidien du Peuple sur la jeune fille et sa maladie indique que le cancer du poumon est de plus en plus répandu en Chine en raison de la mauvaise qualité de l’air⁷.

Comment pouvons-nous nous protéger du cancer du poumon lié à la pollution atmosphérique ?

La réduction de la pollution atmosphérique est l’un des problèmes de santé publique les plus urgents au monde. Non seulement elle coûte la vie à de nombreuses personnes dans le monde chaque année, mais elle a également un impact économique considérable : les coûts sanitaires mondiaux des maladies causées par la pollution atmosphérique ont été estimés à environ 8 100 milliards de dollars en 2019⁸.

Il existe des mesures que nous pouvons tous prendre pour réduire notre contribution à la pollution de l’air, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. La liste suivante peut nous guider dans nos efforts :

1. Marcher ou faire du vélo pour vous rendre au travail plutôt que de conduire votre véhicule, et utilisez plutôt les transports en commun autant que possible pour d'autres déplacements.
• Limitez l'activité physique en extérieur si les niveaux de pollution extérieure sont élevés et évitez toujours de faire de l'exercice à proximité de zones très polluées comme les autoroutes ou les installations industrielles.
• Suivez la qualité de votre air local à l'aide d'une prévision de l'indice de qualité de l'air local pour déterminer si les niveaux de qualité de l'air sont sécuritaires ou non pour pratiquer des activités de plein air.
2. Coupez le moteur de votre voiture lorsque vous attendez dans la circulation ou lorsque vous êtes garée ; ne laissez jamais votre voiture tourner au ralenti, surtout si vous conduisez un moteur diesel.
3. Évitez de fumer en général, mais surtout évitez de le faire en intérieur.
4. Aérez correctement votre maison en ouvrant les fenêtres et les portes.
5. Recherchez des produits écologiques ou naturels : évitez d'acheter des produits contenant des COV (composés organiques volatils) dangereux et polluants que l'on peut trouver dans des produits comme les peintures, les laques et les adhésifs.
6. Réduisez l’utilisation du bois et du charbon pour chauffer votre maison.
   
7. Ne brûlez pas de déchets de jardin ou tout autre type de déchets.
8. Plantez des arbres – ils absorbent le dioxyde de carbone et aident à filtrer les polluants atmosphériques.
   

Aussi diligents que nous soyons à suivre les étapes ci-dessus, la qualité de l’air est parfois hors de notre contrôle à l’échelle individuelle. Un moyen excellent et infaillible de vous protéger des dangers de la pollution de l’air est d’investir dans un purificateur d’air chez vous ou sur votre lieu de travail.

Chez Eoleaf, nos purificateurs d'air de haute qualité vous protègent, vous et vos poumons, d'une variété de polluants atmosphériques. Tous nos appareils sont équipés de filtres certifiés HEPA. Tout filtre recevant la désignation HEPA est capable de filtrer 99,97 % des particules d'une taille supérieure ou égale à un diamètre de 0,01 µm en un seul passage. Ils peuvent filtrer toutes les particules fines et les polluants comme les PM2.5 et PM0.1, les germes (bactéries et virus), les moisissures et les spores, ainsi que les allergènes (pollen, poussière et acariens).

Si vous avez besoin de conseils pour choisir l’appareil qui convient et compatible à votre espace, n’hésitez pas à nous contacter ! Notre objectif est de contribuer à vous protéger, vous ainsi que vos proches, des dangers de la pollution atmosphérique. Commencez à respirer un air plus pur dès aujourd’hui.

Sources

¹ Jacquemin, B. (20 mars 2023). La pollution de l’air. Fondation pour la recherche sur le cancer. Disponible sur https://www.fondation-arc.org/facteurs-risque-cancer/pollution-air

² Comment la pollution de l’air peut-elle provoquer le cancer ? Cancer Research UK. (17 août 2021). Disponible sur https://www.cancerresearchuk.org/about-cancer/causes-of-cancer/air-pollution-radon-gas-and-cancer/how-can-air-pollution-cause-cancer

³ L'Organisation mondiale de la santé. (2023). La pollution de l'air. OMS. Disponible sur https://www.who.int/health-topics/air-pollution#tab=tab_1 

⁴ Pope III, C. A., Burnett, R. T., Thun, M. J., Calle, E. E., Krewski, D., Ito, K., & Thurston, G. D. (2002). Cancer du poumon, mortalité cardiopulmonaire et exposition à long terme à la pollution atmosphérique par les particules fines. JAMA, 287(9), 1132–1141. https://doi.org/10.1001/jama.287.9.1132 

⁵ Gallagher, J. (10 septembre 2022). Les règles du cancer réécrites par la découverte de la pollution atmosphérique. BBC News. Disponible sur https://www.bbc.com/news/health-62797777 

⁶ Des scientifiques révèlent comment la pollution de l’air peut provoquer le cancer du poumon chez des personnes qui n’ont jamais fumé. The Francis Crick Institute. (10 septembre 2022). Disponible sur https://www.crick.ac.uk/news/2022-09-10_scientists-reveal-how-air-pollution-can-cause-lung-cancer-in-people-who-have-never-smoked 

⁷ Duggan, J. (7 novembre 2013). La pollution de l’air en Chine est responsable du cancer du poumon d’un enfant de 8 ans. The Guardian. Disponible sur https://www.theguardian.com/environment/chinas-choice/2013/nov/07/china-air-pollution-eight-year-old-cancer 

⁸ Mwaura, A., & Mudu, P. (7 septembre 2022). L'OMS publie un nouveau référentiel de ressources pour la gestion de la qualité de l'air. Organisation Mondiale de la Santé. Disponible sur https://www.who.int/news/item/07-09-2022-who-releases-new-repository-of-resources-for-air-quality-management