Tout savoir sur les particules fines (PM)

Connues pour leur capacité à nuire à notre santé, les particules fines (également connues sous le nom de PM) font la une des journaux alors que de plus en plus d'études sont publiées montrant leurs dangers. Qu’est-ce que les particules fines, quels dangers représentent-elles et comment pouvons-nous nous protéger ? Continuez à lire pour en savoir plus.

Un oiseau perché sur un pont à peine visible à cause de l'air pollué

Qu’est-ce que les particules fines ?

Les particules fines, également appelées pollution particulaire ou PM (abbréviation anglaise de “Particulate Matter”), sont un mélange complexe de particules liquides et solides en suspension dans l'air que nous respirons. Elles proviennent de diverses sources et peuvent être trouvées dans de différentes tailles. Aujourd'hui, elles sont catégorisées en trois tailles principales notamment :

  • PM10 – Particules grossières
  • PM2.5 – Particules fines
  • PM0.1 – Particules ultrafines

Remarque : « PM » signifie « particules fines » et le nombre juste après fait référence au diamètre aérodynamique de la particule en microns1.

PM10

PM10 est la plus grande taille de particules et fait référence à toutes les particules de 10 μm de diamètre ou moins (y compris PM2.5 et PM0.1) ; cependant, lorsque nous parlons de PM10, nous faisons généralement référence à des particules d'un diamètre compris entre 10 μm et 2,5 μm. Par exemple, dans la catégorie des particules PM10 on peut retrouver des spores de moisissure, de la poussière, de la fumée, goutelettes et aérosols (pouvant contenir des bactéries et des particules virales) en suspension dans l'air2.

Ces particules, bien que considérées comme « grossières », sont néanmoins incroyablement petites : 10 d’entre elles côte à côte pourraient tenir dans la largeur d’un cheveu humain ! 1 Les PM10 peuvent provenir d’une multitude de sources tant anthropiques que naturelles. La carte ci-dessous présente certaines des principales sources de PM10 par région du monde :

Une carte montrant les principales sources de pollution PM10 dans le monde

3 Qualité de l'air urbain : European Environment Agency.

Comme indiqué ci-dessus, les principales sources de PM10 dans le monde entier sont généralement le transport routier, les sources industrielles, la combustion de combustibles résidentiels (généralement le bois et le gaz naturel) et les sources naturelles. Certains exemples plus spécifiques de sources artificielles de PM10 incluent l’agriculture sur brûlis, la poussière provenant des chantiers de construction et des terrains découverts, ainsi que les centrales électriques brûlant des combustibles fossiles. Certaines sources naturelles incluent le pollen, les tempêtes de poussière (un contributeur important aux PM10 dans des régions comme le Moyen-Orient, comme indiqué ci-dessus) et les incendies de forêt3.

Bien que les particules plus fines des catégories inférieures requièrent généralement davantage d’attention du point de vue de la santé, les PM10 présentent aussi des dangers importants pour notre santé et la qualité de l’air. Les particules PM10 sont encore suffisamment petites pour pouvoir pénétrer dans notre système respiratoire, ce qui peut avoir un impact grave sur notre santé respiratoire et cardiovasculaire, et elles peuvent également déclencher des crises d'asthme et des allergies chez les personnes sensibles.

PM2.5

Les PM2.5 sont la catégorie de particule la plus connue par le grand public en raison de son association avec des effets négatifs sur la santé humaine. Ces particules fines mesurent 2,5 μm ou moins de diamètre et leurs émissions proviennent principalement de la combustion de carburants (l'essence, le pétrole, le diesel et le bois étant parmi les plus gros responsables ), mais peuvent également provenir de sources naturelles comme les incendies de forêt.

Un diagramme montrant la différence de tailles entre les PM10, les cheveux humains et les PM2,5

4 California Air Resources Board. Matière particulaire inhalable et la santé. (PM2.5 and PM10).

Les particules PM2.5 sont particulièrement dangereuses car, en raison de leur petite taille, elles peuvent accéder rapidement et facilement au corps par le système respiratoire et se frayer un chemin vers les organes vitaux tels que le cœur, les poumons et le cerveau. Elles peuvent également facilement pénétrer les vaisseaux sanguins. Les PM2.5 peuvent avoir toute une série d’effets sur la santé à court et à long terme :

  • Court terme (exposition sur 24 heures) : mortalité prématurée, augmentation des hospitalisations pour maladies cardiaques et pulmonaires, bronchite (aiguë et chronique), crises d'asthme, difficultés respiratoires et aggravation de maladies respiratoires préexistantes comme l'asthme et la BPCO.
  • Long terme (exposition sur plusieurs mois ou plusieurs années) : décès prématuré des personnes souffrant de maladies pulmonaires ou cardiaques, retard de croissance et de fonction pulmonaire chez les enfants et risque accru de cancer du poumon4,5.

Les PM2.5 peuvent avoir des effets négatifs sur la santé de tout le monde ; néanmoins, les personnes les plus à risque sont celles qui souffrent déjà de maladies pulmonaires ou cardiaques, les personnes âgées, les enfants et les femmes enceintes. Plus précisément, une étude sur la santé des enfants lancée par le California Air Resources Board a révélé que les enfants qui vivent dans des zones où les niveaux de PM2.5 sont plus élevés ont une croissance pulmonaire plus lente et des poumons plus petits à 18 ans par rapport aux enfants vivant dans des zones où les niveaux de PM2.5 sont plus faibles.

Tous les types de particules fines, y compris les PM2.5, ont un impact négatif sur l'environnement et contribuent au changement climatique. Les PM2.5 réduisent particulièrement la visibilité en ayant un impact sur la manière dont la lumière atmosphérique est absorbée et redistribuée4.

Les PM2.5 sont actuellement connues étant comme le type de particules fines le plus nocif pour la santé humaine et environnementale.

PM0.1

Les PM0.1 sont le plus petit des types de particules fines connus et se composent de particules d'un diamètre aérodynamique de 0,1 μm ou moins. Ces particules sont classées comme « ultrafines » et leurs sources sont similaires à celles des PM2.5.

Parce que l’on en sait moins que les PM10 et les PM2.5, les PM0.1 constituent un domaine de recherche en plein essor, mais les premières études démontrent qu’elles pourraient être même plus dangereuses que les PM2.5, provoquant à la fois une toxicité cardiovasculaire accrue et un potentiel plus élevé de stress oxydatif2. Ces particules représentent également environ 83 % des polluants de l’air intérieur, selon une récente étude allemande6.

Dois-je m'inquiéter des particules fines dans mes espaces intérieurs ?

Même si les particules fines proviennent principalement de l’extérieur (à l’exception du chauffage et de la cuisson au gaz et au bois en intérieur), cela ne signifie pas qu’elles ne peuvent pas poser de problèmes à l’intérieur. En fait, les espaces intérieurs sont généralement 5 à 7 fois plus pollués que les espaces extérieurs, car les polluants, qu'ils proviennent de l'intérieur ou qu'ils proviennent de l'extérieur, s’y retrouvent souvent piégés. La ventilation est cruciale pour empêcher l’air intérieur de devenir vicié et de faire circuler l’air pollué qui s’est infiltré, mais cela signifie également que la pollution de l’air extérieur peut s’infiltrer par ladite ventilation, ou bien par les portes, les fenêtres et d’autres « fuites ».

Il existe également de nombreuses activités intérieures pouvant conduire à la production de particules fines. Les polluants biologiques comme les allergènes (pollen, poussière et acariens, spores de moisissure) et les activités comme fumer, cuisiner, nettoyer, utiliser des diffuseurs d’odeurs ou des désodorisant/assainisseurs d'air et brûler du bois, des bougies ou de l'encens peuvent tous produire des particules fines dans un espace intérieur et causer des problèmes pour votre santé4. La combustion en général est une source importante de particules (cuisson au gaz, poêles à bois, foyers, etc.).

Une bougie allumée

Comment pouvons-nous nous protéger des dangers des PM ?

Les actions recommandées consistent à éviter l’activité physique pendant les périodes de pic de pollution atmosphérique ou à proximité de sources de pollution comme les routes très fréquentées où les émissions sont plus élevées.

Mais que faire pour nous protéger des particules fines qui pénètrent dans nos maisons ou nos lieux de travail ? Certains des meilleures gestes sont d'aérer régulièrement vos espaces pour maintenir la circulation de l'air (il est recommandé d'éviter ce geste pendant les périodes de pic de pollution), de garder votre espace propre en utilisant des produits naturels et d'éviter de brûler du bois, du gaz, des bougies ou de l'encens. Bien sûr ce n’est pas toujours pratique, et surtout pas toujours suffisant. Une excellente solution consiste donc en parallèle à investir dans un purificateur d’air.

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Sources

1 Smith, D. (3 janvier 2020). PM10 : Comment les particules grossières (matières particulaires) affectent-elles la qualité de l'air ? Kaiterra. Disponible sur https://learn.kaiterra.com/en/air-academy/pm10-particulate-matter-pollutes-air-quality

2 Smith, D. (9 octobre 2020). Les trois types de particules : tout sur les PM10, PM2.5 et PM0.1. Kaiterra. Disponible sur https://learn.kaiterra.com/en/resources/three-types-of-particulate-matter

3 Qualité de l'air urbain. European Environment Agency. (16 juin 2022). Disponible sur https://www.eea.europa.eu/themes/air/urban-air-quality 

4 California Air Resources Board. Les particules inhalables et la santé (PM2.5 et PM10) | California Air Resources Board. (2023). Disponible sur https://ww2.arb.ca.gov/resources/inhalable-particulate-matter-and-health

5 Centre international de recherche sur le cancer, Organisation mondiale de la santé. (2016). Outdoor Air Pollution. Disponible sur https://publications.iarc.fr/538 (Vol. 109).

6 Zhao, J., Birmili, W., Wehner, B., Daniels, A., Weinhold, K., Wang, L., Merkel, M., Kecorius, S., Tuch, T., Franck, U., Hussein, T., & Wiedensohler, A. (2020). Concentrations de masse de particules et distributions granulométriques dans 40 maisons en Allemagne : relations intérieur-extérieur, variations diurnes et saisonnières. Aerosol and Air Quality Research, 20(3). Disponible sur https://aaqr.org/articles/aaqr-19-09-oa-0444

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